Du houx, du gui et du pommeau

Fêter Noël en famille.
S’amuser aux grandes retrouvailles des quatre membres du Gang des Petites-Filles et à l’ouverture frénétique des cadeaux tombés du ciel.
Assembler l'Arche de Noë Playmobil et s'étonner de ne pas y trouver de vaches.
Se réjouir de la santé retrouvée de ma P’tite Mémé.

Se promener à pied, entre deux averses de neige, jusqu’au lavoir ou jusqu’au squelette.
Et pendant les chutes de neige, tranquillement installés au coin du feu, regarder blanchir la campagne haute-normande.

Lire d’une traite (ou presque) «Biographie de la faim» et «Mercure» d’Amélie Nothomb.

Prendre le temps de petit-déjeuner (un luxe oublié depuis longtemps).

Regarder des émissions de variétés crétines sur TF1 mais se découvrir d’improbables connexions musicales avec ses parents.

Se régaler de pintade farcie aux pommes, de rôti de canard au foie gras, de filet-mignon au roquefort, de baeckeofe, de desserts succulents, en se jurant de ne manger qu’une soupe et qu’une salade le lendemain.

Passer une très agréable journée chez mes beaux-parents.
Demander dix fois à la Gentille Marraine de la fée Bouclette si elle a déjà fixé une date pour son séjour chez nous.

Revoir trois de mes plus anciens copains.
S’amuser à voir courir notre marmaille dans la maison.
Constater avec étonnement qu’ils habitent toujours tous les trois dans la même petite ville du Val d’Oise.
Rire en les entendant dire : « Il est vraiment bien ton blog mais, y’a des fois, j’ai pas tout compris » et les inciter à écrire des commentaires, même pour dire qu’ils n’ont pas tout compris.

Aider la Clownette à souffler sa deuxième bougie.

S'embrasser sous le gui à minuit en se souhaitant mille choses agréables.

Etre à la fois heureux et un peu triste de retrouver sa maison.

...

Et demain il faudra retourner bosser (un peu).
Mais j’ai pas spécialement envie.