Alors, on fait moins le Malin maintenant !
Se référant à Saint-Jean, Nostradamus, Paco Rabanne ou Steve Harris, les plus éminents devins de notre Terre nous le prédisaient : L’Apocalypse nous tomberait sur le coin du museau le 6ème jour, du 6ème mois, de la 6ème année.
Des signes avant-coureurs nous avaient déjà alarmés : tremblements de terre, éruptions volcaniques, cyclones, raz-de-marée.
La planète semblait tourner à l’envers, des humains déments avaient pris le contrôle des grandes nations (U.S.A., Russie, France…), Nicolas Sarkozy voulait construire des mosquées, Ségolène Royal critiquait la loi sur les 35 heures et proposait d’enfermer les délinquants mineurs dans des camps militaires.
Le monde des arts était devenu fou : un groupe de heavy-metal sataniste venu de Laponie foulait au pied le bon goût musical européen, le public helvète se révélait incapable de se lever pendant un concert de Korn, Tom Hanks incarnait Robert Langdon, le concours de la Nouvelle Star s'avérait truqué, Indochine revenait martyriser nos oreilles après des années de silence.
Les humains, alertés par France-Info, tremblaient, redoutant de voir Marilyn Manson à la tête de ses hordes adolescentes et gothiques pique-niquer dans nos cimetières.
On guettait même l’Antéchrist sur la blogosphère, ici ou là, craignant de voir la queue de cheval de Lotte devenir fourchue.
Et finalement, au matin du 6ème jour du 6ème mois de la 6ème année, l'humanité soulagée découvre que l'antéchrist tant redouté ressemble à ça (tiré de Le Matin Bleu, édition Vaud/Lausanne, du 06/06/06) :
DIABOLIQUE : Aujourd’hui, c’est le 6 juin 2006 (6/6/6). Témoignage d’un antéchrist amateur, Alain Renzi, né le 6 juin 1966.«Tout petit déjà, quand ma mère me baignait, elle examinait mon corps pour s’assurer qu’il ne portait pas la marque de la bête», 666, selon l’Apocalypse. «On a aussi attendu mes 13 ans, année de la révélation du fils du démon, selon un livre de Stephen King. Mais rien n’est venu», s’amuse Alain Renzi. Depuis, il collectionne les références au triple «six».
J’en viens donc à me demander avec angoisse si cette histoire de fin du monde, de Diable(s) et de livre(s) sacré(s) ne serait, en fin de compte, qu’une gigantesque supercherie…
3 Comments:
pour juste assurer la sortie d'un film Damien ledit jour et permettre aux bloggers du monde entier d'avoir un sujet tout trouvé (aussi)
Dragibus > Ce serait juste du marketing alors ? Je l'ai toujours dit : Le marketing, c'est le Mal.
on retombe donc sur nos pieds (fourchus)
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