30 mai 2006

Vous en reprendrez bien un petit morceau ?

Amis lecteurs qui me connaissez depuis le berceau, l’école primaire ou seulement depuis quelques heures, vous avez sans doute remarqué que mes goûts musicaux sont plutôt éclectiques et que j’aime par dessus tout la variété (oh, dis ! j’ai dit la variété, pas la «Variété», faut pas exagérer non plus).

Cependant, si je vous annonce que la toute nouvelle, toute fraîche et toute pimpante playlist de BLVFM, que vous pouvez retrouver dans la rubrique «74.890 Et fait Meuh» juste là à droite, comprend des chansons de Serge Reggiani, de Britney Spears ou des Bee Gees, vous aurez sans doute du mal à me croire.

Et pourtant, c’est vrai ! Enfin presque ... oui et non ... pas tout à fait ... un petit peu seulement ... puisque cette nouvelle playlist est constituée de 30 reprises dans une foule de styles très variés, comme d’habitude, allant du quatuor à cordes au punk en passant par le blues, le hard-rock, le jazz manouche, le ska ou la fusion.

Vous y trouverez même des mariachis, des repreneurs repris, quelques «bonificateurs de daube», le meilleur vocaliste rock de tous les temps et la chanson la plus reprise du monde subissant pour l’occasion un traitement pour le moins … particulier, prouvant ainsi que certains individus ne respectent vraiment rien (Michel D. et Claudy S. si vous nous lisez…).

Pour encore plus de reprises, de morceaux mythiques maltraités ou sublimés et d’analyses pertinentes, je vous recommande vivement la série «Cover me» paraissant le mercredi dans «Les insectes sont nos amis» ; et rien que pour Dragibus, une 31ème reprise qu'un batteur doit trouver fort sympathique à interpréter :



Et tant que vous êtes là, sans avoir recours à Google ou à ses clones, combien d’interprètes originaux arriverez-vous à reconnaître ?
Les Commentaires sont à vous ...

26 mai 2006

Orange immobile

25 mai 2006

Newtonien

C'est physique.
Même le jour de l'Ascension, tout ce qui monte...


...doit redescendre.


Pas vrai les filles ?

21 mai 2006

Hosanna au plus haut des cieux

Souvent le soir, juste avant de me coucher, je passe rapidement en revue les programmes télévisés dans l'espoir, souvent déçu, de tomber par hasard sur une émission intéressante (on n'est jamais à l'abri d'un coup de chance).

C'est ainsi que samedi soir, vers 23h00, je me suis retrouvé devant le fabuleux CONCOURS EUROVISION DE LA CHANSON.

Grande fut la tentation de passer à autre chose mais un "je ne sais quoi" me retenait devant cette grand'messe de la chanson cul-cul-gnan-gnan dégoulinante de paillettes, de kitsch et d'émotion à deux francs C.F.A. (et encore, le pire a été évité puisque Séverine Ferrer, naviguant sous pavillon monégasque, a été coulée en demi-finale).
Sans doute parce que "L'eurovision" reste pour moi lié à de jolis souvenirs d'enfance illuminés par le doux visage de Marie Myriam en 1977 et rythmés par la mélodie «Luxemburg : two points, le Luxembourg : deux points.»

J’étais un peu curieux également de découvrir le résultat de la représentante française après avoir entendu il y a quelques jours la chanson qui allait démontrer, une fois de plus, à la face de l’Europe notre éternel génie musical dans la lignée de Rameau, Debussy et Ravel ; d’autant plus que je m’étais écrié alors, transporté par la puissance de la mélodie et la profondeur des paroles : «P*tain, mais qu’est-ce que c’est encore que cette grosse bouse ! C’est vraiment de la daube en bâton !».

Pour information, la chanson (enfin, le machin) défendant nos couleurs a totalisé le score étourdissant de 5 points, nous permettant d’atteindre péniblement la 22ème place devant Israël et Malte, soit un rang de mieux que l’an passé.

C’est alors qu’un événement sans précédent, une révolution, un cataclysme laissant sans voix le malheureux Michel Drucker se produisit :
Pour la première fois dans l’histoire de la compétition, la Finlande remportait le trophée grâce à la chanson « Hard rock Hallelujah » du groupe de heavy-metal LORDI, à côté duquel Slipknot ou Kiss de la bonne époque ressemblent à des Bisounours.



LORDI restera donc gravé à tout jamais en lettres d’or et de feu dans le marbre du palmarès de la compétition, au même titre que France Gall, Céline Dion et Toto Cutugno.
Pour vous faire une idée de la puissance du séisme, allez voir le clip de ce brûlot tonitruant ici.

Bien entendu, je suis absolument ravi, et encore sous le choc, qu’un groupe de métal ait damné le pion à 23 chanteurs mignons-bien habillés-bien coiffés-bien propres sur eux et que l’humour et la dérision n’aient pas complètement disparus du paysage musical depuis Frank Zappa et Alice Cooper.

Cerise sur le gâteau aux cerises : le public français a donné 12 points, soit la note maximale, au groupe finlandais ! Voilà qui me rassure sur les goûts musicaux et sur le sens de l’humour de mes compatriotes !
J’espère (mais je m’en cogne complètement en fait) que la France saura tirer la leçon de son échec et de la victoire de LORDI pour le choix de notre représentant en 2007.

On n’a qu’à envoyer Kyo…

18 mai 2006

Point d'interrogation

Si comme moi, et à l’instar des sémillants Wriggles …




… votre esprit est sans cesse taraudé par des questions aussi urgentes qu’essentielles comme «Pourquoi l’araignée ne s’englue-t-elle pas dans sa toile ?» ou «Pourquoi dit-on «Rouler un patin» ?» ou encore «Pourquoi n’y a-t-il pas un demi-litre de bière dans un demi ?», je vous conseille d’aller visiter ce site.

Vous y trouverez sûrement la réponse à vos angoisses et le repos de l’esprit.
Et qui sait, peut-être pourrez-vous à votre tour aider d’autres ignorants dans la détresse et le doute.

Pourquoi je vous parle de ça moi d’ailleurs ?

14 mai 2006

Cheville ouvrière

Un homme illustre (selon les sources, il pourrait s'agir de Voltaire, Courteline ou Anonyme, je préfère donc ne pas m'avancer) a dit un jour :


«L’homme n’est pas fait pour le travail.
La preuve, c’est que cela le fatigue.»

Après avoir retrouvé le chemin de mon labo depuis deux semaines, je peux l'affirmer aujourd’hui devant vous : C’est vrai.

Du lundi au vendredi, mes journées commencent invariablement par un matin brumeux ("Mais où a bien pu passer la salle de bains ce matin ?") et se terminent invariablement par un endormissement profond sur le canapé (même avec un excellent livre, c'est vous dire).

Il faut dire que mes petits camarades de jeu, avertis de mon retour une semaine auparavant, m'avaient laissé une brouette de projets sympathiques pour que je ne m'ennuie pas. Rien que le nettoyage de ma mailbox et le rattrapage des news-potins-rumeurs-ragots m’a pris deux jours !

Heureusement, je commence à me réadapter doucement à la boulotitude et la lutte contre la zombification porte ses fruits. J’arrive même à trouver du temps pour faire la cuisine, lire, jouer avec les filles et regarder les championnats du monde de hockey.

Et surtout, ma cheville reprend lentement visage humain. Des veines et des tendons dont j’avais oublié l’existence refont surface, la mobilité revient doucement (je pourrais bientôt recommencer à trotter ; pour le badminton et le roller on attendra encore un peu) et je n’ai aucune douleur.

L’énergie et la motivation étant revenues, j’ai envie de faire plein de choses dans les jours à venir : pondre quelques billets pour Brenthonne-les-Vaches (dont un petit concours musical), changer bientôt la playlist, nous trouver un petit coin sympa pour les vacances d'été, finaliser le blog sur nos vacances en Thaïlande, terminer «Le dernier Templier», intensifier la rééducation pour rejouer au hockey en septembre, reprendre la lecture assidue des blogs des copains...

Mais là, maintenant, je suis vraiment crevé et je crois que je vais aller me coucher.

01 mai 2006

He oh ! He oh ! Je retourne au boulot !

Après 78 jours d'inactivité forcée, je vais enfin retrouver demain mon labo, mon bureau et mes gentils collègues (bon, il y en a bien un ou deux que je ne peux pas encadrer mais, dans l'ensemble, ça va).

Pour être tout à fait franc, j'appréhende un peu ce retour à la vie professionnelle, notamment la réapparition de la sonnerie du réveil à 6h00, totalement en contradiction avec mon "horloge biologique" de ces derniers mois (plutôt du genre couché à 1h00, debout à 9h00).

Heureusement, j'ai peut-être la solution pour demain matin :
Une (ou plusieurs) grande(s) tasse(s) de café "A la Mélanie" (soit un paquet de café pour une cafetière standard) et un peu de musique dans ce genre là pour me booster la cacahuète :



Normalement, ça devrait fonctionner.