27 février 2006

Moins vite, moins haut, moins fort (2)

Les J.O. d'hiver sont terminés, à l'immense soulagement des fanatiques de "Dallas" privés de leur feuilleton favori sur France3 depuis deux semaines et au grand dam des amateurs de hockey sur glace et de bons mots coincés à la maison à cause d'une cheville gauche en morceaux.

Car il y en eut des bons mots en cette deuxième semaine olympique.

Comme de coutume, la médaille d'or revient au sémillant Nelson Monfort qui nous narrait en ces mots la victoire du néerlandais De Jong sur le russe Skobrev dans l'épreuve du 10 000 m de patinage de vitesse :

"Le puissant et cuissu batave, plus habitué à cueillir des tulipes, vient de terrasser l'ours de la taïga !"

Du grand, du très grand Nelson Monfort.

Cependant, notre meilleur journaliste sportif de tous les temps (presque, ex-aequo avec Roger Couderc) a semblé un peu émoussé en cette fin de J.O., comme bon nombre d'athlètes français d'ailleurs.
Pour preuve, cette faute de carres inhabituelle lors de la cérémonie de clôture, alors que les athlètes russes défilaient avec leur mascotte Tchebourachka (un ourson, personnage d'un dessin animé russe) dans les bras :

"Les Russes qui défilent avec leur propre mascotte, un drôle d'animal à mi-chemin entre une souris et ... une souris ... on va dire que c'est une souris."

Mais qu'est-il arrivé à notre amiral Nelson ?
Un manque de préparation ? Un excès de confiance ? Le syndrome Brian Joubert ?

Ce pauvre Brian a été bien malmené dans de nombreux blogs ces derniers temps, et les malheureux arrivés ici après avoir tapé "Brian Joubert" dans Google n'ont pas dû être déçus du voyage.
Heureusement, notre meilleur patineur actuel (Ah bon ? On n'en a pas d'autres ?) peut compter sur le soutien de ses admirateurs, comme en témoigne ce commentaire laissé dans le blog de Jo (fautes d'orthographe d'origine) ...

"Larla a dit...
mé foutez lui la paix à Brian!!!vous lui arrivez même pas a la cheville alors fermez votre gueule!!"


... et sur les messages de réconfort d'un ancien grand espoir d'une autre discipline qui s'est également planté comme une grosse bouse en son temps.

25 février 2006

Table de sept : 2 x 7

Continuons le questionnaire avec une rubrique qui s'est avérée plutôt difficile à remplir:

7 choses que je ne sais pas faire

- Au hockey, utiliser le revers (le côté convexe, bombé, l'arrière de la palette de la crosse) pour faire une passe ou tirer.
C'est d'ailleurs assez frustrant quand je vois des gars qui arrivent à lever le palet avec le revers.
Malheureusement, je crois que c'est un geste technique que je ne maîtriserai jamais, même si je rejoue un jour.

- Me coucher avant Minuit.
J'ai essayé pourtant, plusieurs fois, mais il n'y a vraiment pas moyen.

- Ne pas avoir la réponse à une question.
J'ai vraiment horreur de ça, alors quand au cours d'une conversation jaillissent des interrogations cruciales du type "Au fait, Landru, il a tué combien de femmes ?" ou "Mais combien ça peut peser un lynx ?" (exemples vécus), je cherche dans toutes les sources d'information à ma disposition pour trouver la réponse.

- Cause, ou conséquence, du point précédent, je suis incapable de me passionner pour un sujet donné et incapable de le maîtriser à fond.
Je connais pas mal de choses sur pas mal de sujets mais RIEN en détail.
Je suis d'ailleurs assez admiratif des gens passionnés, qui s'investissent totalement dans leur passion ; je suis beaucoup trop éclectique pour pouvoir le faire.

- Je suis incapable de dessiner quoi que ce soit, à part peut-être les cochons, mais vus de profil seulement, et encore.



- Je ne maîtrise pas correctement le "Y" de Savoie ; Savoie étant à considérer au sens historique du terme, à savoir le territoire regroupant les départements de Savoie (73) et de Haute-Savoie (74), et peut-être un peu plus.



D'ailleurs, ce "Y", est-il savoyard ou savoisien ?
Dingue Marmotte, quel est ton avis sur la question ?

- Enfin, je serai totalement incapable de répondre à la question "7 choses qui m'attirent chez les personnes du même sexe que le mien" que l'on trouve dans la forme standard de ce questionnaire.
Franchement, j'ai beaucoup de mal avec les mecs. C'est sans doute pour cela que j'ai plein de copines et très peu de copains, à part mes vieux potes que je connais depuis l'école primaire et quelques rares exceptions.
Peut-être un commencement d'explication :


L'Araignée, tu devrais comme moi essayer ce test ; tu es peut-être déjà une fille sans le savoir.

24 février 2006

Table de sept : 1 x 7

Le très estimé Dragibus m’a fait le grand plaisir de me passer le fameux «Questionnaire des 7» qui a déjà dû faire deux ou trois fois le tour de tous les blogs de cette planète.

Je vais donc essayer d’y répondre le plus sincèrement possible, en essayant de ne pas faire de doublons avec ce que j’ai déjà écrit et .

Les questions vont s’égrener dans plusieurs posts parce que 7 réponses sur 7 sujets différents, ça fait un peu beaucoup d’un seul coup et ça pourrait vite devenir indigeste (et franchement, je n’ai pas besoin de ça pour être indigeste !).

Allez, on attaque avec :

7 choses que je dis souvent

- Au lieu de répondre tout bêtement «Oui», je dis très souvent «Certes».

- Aux stagiaires ou aux petits nouveaux dans mon labo, je dis invariablement : «Il n’y a que deux choses importantes pour ce job : Savoir faire une règle de trois et avoir du feeling».

- Aux mêmes personnes : «Pour faire ce truc là, il y a deux méthodes : la mauvaise, et la mienne».

- Dans de multiples situations à la maison «T’inquiète pas, ça va aller tout seul !».

- Quand je rencontre des collègues féminines ou des copines : «Salut les jolies filles !».

- Depuis que je travaille à Genève, j’ai attrapé le «Ou bien ?» à la fin des questions (Ca jouera pour lundi ou bien ?).

- Depuis que j’habite en Haute-Savoie, j’ai attrapé le «Y» que je place un peu partout (Faut y arrêter maintenant !).
Pour bien comprendre l’impact culturel du « y », je vous conseille d’aller lire l’excellent post que Dingue Marmotte y a consacré.

Si je vous y fais la suite dans deux ou trois jours, ça joue ou bien ?

21 février 2006

Esprit d'équipe




Quand je vous disais que
l'ambiance des vestiaires
allait me manquer.

20 février 2006

La fête est finie

La playlist "Spéciale Saint-Valentin" de BLVFM vient de vivre ses derniers instants.

La diffusion de ce programme spécial s'est prolongée exceptionnellement après le 14 février parce que Le Bucheron ne voit sa copine que le dimanche.
Vous serez d'accord avec moi, il aurait vraiment été dommage que ces deux attendrissants tourtereaux n'aient pu profiter des vibrations sensuelles distillées par Barry White, Morcheeba ou Les Fatals Picards.

Parenthèse : C'est incroyable le nombre de blogs hallucinants que les Bananawards 2006 permettent de découvrir ! N'hésitez pas, allez y faire une petite visite !

Pour ré-équilibrer un peu le programme après ces titres suaves tout en sucre et parce qu'en ce moment j'ai un peu les nerfs à vif, les 20 titres choisis seront un peu plus "méchants" que de coutume.
Attendez ! Ne partez pas en courant ! Il y a quand même des degrés dans la méchanceté et certains titres sont assez grand public (F.F.F., Faith No More, The White Stripes...) !

Quelques morceaux décrivent d'ailleurs assez bien mon état du moment (Lofofora, Pantera) mais j'ai l'impression que d'autres sont un brin moqueurs (Big Soul, Arctic Monkeys, The Hives).

Comme d'habitude, si vous voulez en savoir plus sur un groupe ou si vous voulez faire partager votre enthousiasme pour un morceau, n'hésitez pas, les Commentaires sont là pour ça.

Mince, je viens de me rendre compte que j'ai encore oublié Kyo.
On va finir par croire que je le fais exprès.

19 février 2006

Fiche de lecture (2)

Profitant de mon abondant temps libre, je me suis plongé dans ce très bon roman que je viens de terminer :


LE CHÂTEAU DE L'ARAIGNEE
de Philippe Collas

Comme de coutume, le petit résumé figurant au dos du livre :

Château-Thierry 1662. Tout commence lorsque, dans sa chambre verrouillée à double tour, on retrouve le corps sans vie du marquis de Sorel. Sur les lieux, nulle trace de lutte, nulle arme et sur le corps, aucune blessure apparente...
Défaisant un à un les fils d'une toile invisible, Jean de La Fontaine va remonter la piste d'un prédateur secrètement tapi dans l'ombre du château de Sorel.

La très bonne idée de départ de l'auteur est d'imaginer que La Fontaine, dans sa charge de Maître des Eaux et Forêts, fût amené à démêler différentes affaires touchant les seigneuries de l'Aisne et que ces enquêtes lui fournirent la matière de ses fables.

Dans cette première énigme, La Fontaine doit faire appel à toutes ses qualités de réflexion et de psychologie car tous les occupants du château ont pu avoir une bonne raison d'assassiner le maître des lieux (d'ailleurs tout le monde suspecte tout le monde).

Le ton du livre est très original, et m'a évoqué des images de "Meurtre dans un jardin anglais" de Peter Greenaway.


Si le huis-clos est tendu et angoissant, l'humour est omniprésent ; par exemple dans la description détaillée des déboires conjugaux de La Fontaine ou dans l'opposition de caractères et de méthodes entre le poête et son ami d'enfance Pierre Gribeauval, capitaine des gardes chargé officiellement de l'enquête.
Pour vous en donner une idée, deux petits extraits qui m'ont (presque) fait tomber de mon fauteuil :

Un jour, il arriva que Jean crut délier les mystères d'un trafic de fausses vierges (de statues entendez).

Et, de fait, quand il poussa la porte de la chambre de sa femme, Jean surprit Marie, gaillardement assise sur l'un des membres de son "Académie".
La lecteur averti aura compris.

Le deuxième volume de la série "Jean de La Fontaine détective" s'appelle "Les enfants de Dieu". Il est déjà en cours de lecture !

17 février 2006

Moins vite, moins haut, moins fort

Les Jeux Olympiques.

L'exploit sportif à son plus haut, l'émotion au paroxysme, mais aussi une foule de réflexions et d'analyses pertinentes de la part de nos sportifs nationaux sur leurs (contre-)performances.

Par exemple, ces fondeurs et ces biathlètes à qui on demande d'expliquer les raisons de leur manque de résultats et qui nous annoncent gravement :

"L'altitude"

Ah ? Tiens ? C'est vrai, organiser les J.O. d'hiver à la montagne, c'est vraiment une idée saugrenue ! J'espère que les responsables techniques de ces disciplines choisiront à l'avenir d'autres sites d'entraînement pour nos athlètes que Biarritz ou la Bretagne.

Remarque, en 1992, l'explication de ce même manque de résultats avait été :

"Le froid"

Nos représentants tricolores ont au moins fait des progrès dans le choix des chaussettes et des bonnets de compétition.

Autre moment délicieux, le point de vue de notre idole nationale Brian Joubert sur son échec retentissant dans la compétition de patinage artistique (retranscrit de mémoire, mais "l'esprit" est là) :

"Quand je vois des mecs sur le podium qui n'ont même pas tenté de quadruples dans le programme libre, alors que moi j'ai osé, ça me fout les boules. C'est pas ça ma vision du patinage".

Le problème mon petit Brian (tu me permets de te tutoyer hein ?), c'est que ta vision du patinage, les juges n'y prêtent pas grande attention.
Je n'y connais pas grand' chose en patinage artistique mais franchement, quand on a la chance de passer avant-dernier concurrent, quand on a vu les performances des autres compétiteurs, quand on sait que ces derniers sont tombés ou n'ont pas réalisé de programmes parfaits, on réfléchit un tout petit peu, on ne prend pas de risques inutiles et on assure le podium. Même s'il faut pour cela violer un peu ta "vision du patinage".

A ce propos, allez lire l'analyse de Jo sur ce magnifique triple gadin piqué.


Les commentateurs sportifs français ne sont pas en reste, ils connaissent parfaitement leur métier quand il s'agit de nous faire hurler (de rire ou d'agacement, c'est selon).
Par exemple, leur inaptitude à prononcer les noms scandinaves m'a plus d'une fois atterré.
Nos distingués journalistes ignorent visiblement que la diphtongue KJ se prononce comme notre CH et que la double voyelle AA, en initiale, se prononce comme notre O.
N'importe qui sait ça pourtant !
Vous pouvez aisément deviner le traitement réservé aux malheureux suédois prénommés "Kjell" ou au norvégien Kjetil Andre Aamodt.

Enfin, cerise sur le gâteau, en cette fin de première semaine olympique, la plus haute marche du podium revient au journaliste sportif de France-Télévision qui, lors du match de hockey entre le Canada et l'Italie, a cru bon de nous livrer ce commentaire d'une rare finesse :

"Le problème de l'équipe d'Italie, c'est que de nombreux joueurs ont dépassé trente ans."

Laissez-moi vous expliquer en trois points mon avis sur la question, Monsieur le journaliste-sportif-expert-du-hockey-que-le-monde-entier-nous-envie :
Je t'emmerde, je t'emmerde et je t'emmerde !

16 février 2006

Fierté paternelle (2)

Notre petite fée Bouclette n'est pas seulement
un joli brin de fille ou une grande sportive en devenir.

Notre fée Bouclette c'est aussi une tête :


Ne dit-elle pas elle-même :
"Quand je fais une bêtise c'est pas moi qui décide,
c'est mon cerveau !"

Bon, il reste quand même quatre feux oranges
pour vingt-deux feux verts alors :
On continue de bosser à la maison !

15 février 2006

Ski, snow and sun

La semaine dernière, juste avant d'échanger ma crosse contre des béquilles, j'ai eu la chance d'accompagner toute l'école primaire de mon joli village en classe de neige.

Une cinquantaine de mouflets, plus quelques parents et instits, partis pour trois jours de ski de fond et de vie en communauté sur le Semnoz, juste au-dessus d'Annecy.
Au programme des réjouissances : sapins enneigés, cours de ski, air pur, luge, soleil, gamelles et bons souvenirs.


Connaissant mon charisme et mon autorité naturelle, les instits ont jugé bon de me coller l'encadrement (pas à moi tout seul quand même, elles ne sont pas folles !) du chalet-dortoir des quinze grands garçons de 7 à 10 ans.

C'est dans ce genre de situation qu'on se rend compte de la très nette supériorité intellectuelle des filles par rapport aux garçons. Petit exemple :

- Donnez aux filles une consigne simple, du type "Avant d'aller prendre le p'tit dèj, vérifiez bien que vous avez vos gants, votre bonnet et vos lunettes de soleil parce qu'on part directement après".
La consigne est immédiatement enregistrée et toute la troupe féminine est prête à partir skier une fois le chocolat et les tartines dégustées dans le calme.

- Donnez la même consigne aux garçons.
La première réponse est invariablement "Hein ? Quoi ? Tu peux répéter s'te plaît ?" en raison du vacarme et de l'agitation.
Après avoir répété le précieux conseil en élevant un peu la voix, la réponse est invariablement "Hein ? Quoi ? Tu peux répéter s'te plaît ?" parce qu'ils n'ont rien compris.
On répète donc l'avertissement en hurlant et le troupeau répond "Ouais, OK, c'est bon, on a capté, pas la peine de crier !"
Et bien sûr, une fois le chocolat et les tartines englouties dans le chahut, la moitié des garçons me demande "Dis Franck, tu pourrais ouvrir le chalet, s'te plaît ? J'ai oublié un truc".

Pour me faciliter la vie, j'ai donc essayé d'en perdre quelques-uns dans la forêt en les "noyant" dans la poudreuse.


Malheureusement ils ont réussi à s'en sortir et il a fallu utiliser les grands moyens pour conserver un semblant d'ordre et d'hygiène dans le dortoir :
"Bon les gars, je vais pas le répéter dix fois : Vous me rangez les slips et les chaussettes sales qui traînent dans la salle de bain ou je fous tout à la poubelle, et le prochain qui ne tire pas la chasse d'eau en sortant des toilettes je lui fous la tête dedans, c'est clair ?"

Du coup, la fin du séjour ne s'est pas trop mal passée.

Mais le plus important dans tout ça, c'est que ma fée Bouclette à moi s'est éclatée comme une petite folle sur ses skis.


Je ne voudrais pas m'avancer, mais je crois qu'on a de bonnes chances de médaille en ski nordique pour les J.O. de 2022.

14 février 2006

I'm broken

Le hockey sur glace est vraiment un sport merveilleux.
Un jeu à la fois physique et technique, brutal et élégant, rapide et tactique.

Les mots me manquent pour décrire les plaisirs intenses procurés par le hockey ; vivre l'ambiance virile du vestiaire, sentir la glace sous ses patins, caresser le palet avec sa crosse, entendre l'adversaire souffler un "Aaaaaaargh!" de surprise et de douleur lors d'une charge.

Cependant, un petit rien vient parfois gâcher la fête.
Ce fut le cas dimanche matin, quand je me suis fracturé la cheville gauche (péroné cassé juste au-dessus de la maléole et déplacement de l'astragale).
Un bête accident de jeu, un co-équipier qui trébuche et m'entraîne dans sa chute.

Me voilà donc plâtré des orteils jusqu'au genou après trois jours à l'hôpital, cloué à la maison pour six semaines avec interdiction de poser le pied gauche par-terre, le péroné joliment décoré d'une plaque de métal et de six vis.
Sans oublier les piqûres d'anti-coagulant à me faire moi-même dans le ventre ou dans la cuisse pendant un mois et demi, les prises de sang régulières, une nouvelle opération (peut-être) pour enlever la ferraille de ma cheville et surtout l'angoisse de ne plus pouvoir rechausser les patins avant un bon moment, si je les rechausse un jour.

Enfin, ça aurait pu être pire et je vais avoir du temps pour regarder le tournoi de hockey des J.O. de Turin à la télé !

Vous savez ce qui me ferait plaisir et qui me remonterait sacrément le moral ?
Ce serait tout plein de commentaires gentils-sympas-mignons du genre "C'est bien fait pour toi, c'est plus de ton âge" ou "Fais de la broderie c'est moins dangereux" que je recopierai sur mon plâtre.
Et tant que vous y êtes, allez faire un tour sur l'excellent blog des Bananawards, en précisant bien que vous venez de ma part, pour m'aider à gagner mon duel contre Lutine (qui combat avec ses deux jambes et c'est même pas juste).

Pour vous récompenser, je posterai dès que je les aurai en main les radios de ma cheville juste après l'accident (avec les bouts d'os dans tous les sens) et juste après l'opération (avec les vis toutes dans le même sens).
Vous m'en direz des nouvelles...

C'est arrivé un 14 février

Le 14 février, la Saint-Valentin, la fête des fleuristes, des bijoutiers et des restaurateurs (Une table pour deux ? Je suis désolé, le restaurant est complet), c'est aussi :

En 1349, le massacre des juifs de Strasbourg, accusés d'être les reponsables de la grande peste.

En 1929, le fameux "Massacre de la Saint Valentin". A Chicago, les hommes d'Al Capone exécutent sept membres du gang de Buggs Morane ou "gang des Irlandais".

En 1945, le bombardement de Dresde. 40 tonnes de bombes sont lachées sur la ville allemande, centre industriel mais aussi culturel et artistique, qui comptera 135 000 morts.

En 1989, la condamnation à mort de Salman Rushdie et des éditeurs de "Les versets sataniques" par l'ayatollah Khomeyni. Il demande aux musulmans de les rechercher et de les exécuter.

Tant d'amour d'un seul coup, ça fait froid dans le dos.

Quart de siècle

En ce jour béni,
l'une des plus fines plumes de la blogosphère
fête ses 25 ans.

SOYEUX JOLIVERSAIRE

08 février 2006

Rythm is love

En 1993, FAITH NO MORE, mon groupe préféré entre tous, sortait un magnifique mini-album tout en nuances, en délicatesse et en légèreté intitulé «Songs to make love to».


13 ans plus tard, BLVFM s’est inspiré de ce groupe mythique trop tôt disparu et vous propose en exclusivité mondiale sa sélection «Spéciale SAINT-VALENTIN».

Vous en avez rêvé, Brenthonne–les-vaches l’a fait.

Certes, nous sommes un peu en avance mais vous pourrez ainsi en profiter plus longtemps (et ça me ferais braire si quelqu’un le faisait avant moi) !

Des artistes de renom (Barry White, Kate Bush, Marvin Gaye, James Brown, Les Fatals Picards …) aux voix chaudes et envoûtantes vous entraîneront dans un univers de sensualité torride tout au long de 19 titres roses et bleus et mauves, créant une atmosphère propice à la volupté et à l’explosion des sens.

De purs échantillons de velours musical à déguster à deux, lovés sur le canapé, à la lueur des bougies parfumées (c’est vous dire si c’est bien !).

Attention cependant. Le programme présente une certaine progression ; les premiers titres sont plutôt légers et innocents mais on glisse assez rapidement vers un climat … un poquito sexual, si vous voyez ce que je veux dire…

Enfin, BLVFM n’oublie pas nos ami(e)s célibataires et ceux que le rose-bonbon-cul-cul-gnan-gnan exaspère :

06 février 2006

Fiche de lecture

Je viens tout juste de terminer ce roman passionnant :



LES LARMES DU DIABLE
de C.J. Sansom


Pour vous donner une idée de l'intrigue, voici le petit résumé figurant au dos du livre :


Londres 1540. Matthew Shardlake a douze jours pour innocenter une jeune fille accusée de meurtre, et rapporter au tout-puissant Cromwell "Les larmes du diable", le redoutable feu grégeois des alchimistes byzantins. Un terrifiant compte à rebours commence...
Une double enquête pour l'attachant et talentueux avocat bossu aux prises avec des alchimistes sans scrupules, des espions de tous bords et des meurtriers sanguinaires.


En plus d'un "scénario" machiavélique aux multiples rebondissements et d'une galerie de personnages très fouillée qui donnent un rythme presque cinématographique à l'histoire, ce livre est truffé de petites réflexions sur la société de l'époque, la religion ou le pouvoir.
Associés à une description détaillée de Londres au XVIème siècle, ces petits à-côtés donnent à ce livre une profondeur et un relief tout particulier qui manquent à bon nombre de romans du même genre "policier-espionnage-aventure".


S'il vous reste un peu de temps entre la lecture ou l'écriture de blogs et la vraie vie, jetez-vous sur
"Les larmes du Diable".
Vous ne le regretterez pas.

03 février 2006

Eloignez les enfants

C'est un fait : depuis la Rome antique et ses jeux du Cirque jusqu'à "L'île de la tentation", depuis le Moyen-âge et ses supplices en place publique jusqu'à "A prendre ou à laisser", plus on flatte les bas instincts de l'être humain, plus le public afflue.

A mon tour, ne reculant devant rien pour gagner quelques lecteurs, je vous propose cette vidéo amateur dans laquelle une nonne et un chien s'adonnent à des activités contre-nature, en plein-air et devant un public visiblement friand de ce type de spectacle.

Ceci dit, je vous encourage vivement à surmonter votre première impression et à regarder ce document en entier.

On vous aura prévenu.