Moins vite, moins haut, moins fort (2)
Les J.O. d'hiver sont terminés, à l'immense soulagement des fanatiques de "Dallas" privés de leur feuilleton favori sur France3 depuis deux semaines et au grand dam des amateurs de hockey sur glace et de bons mots coincés à la maison à cause d'une cheville gauche en morceaux.
Car il y en eut des bons mots en cette deuxième semaine olympique.
Comme de coutume, la médaille d'or revient au sémillant Nelson Monfort qui nous narrait en ces mots la victoire du néerlandais De Jong sur le russe Skobrev dans l'épreuve du 10 000 m de patinage de vitesse :
"Le puissant et cuissu batave, plus habitué à cueillir des tulipes, vient de terrasser l'ours de la taïga !"
Du grand, du très grand Nelson Monfort.
Cependant, notre meilleur journaliste sportif de tous les temps (presque, ex-aequo avec Roger Couderc) a semblé un peu émoussé en cette fin de J.O., comme bon nombre d'athlètes français d'ailleurs.
Pour preuve, cette faute de carres inhabituelle lors de la cérémonie de clôture, alors que les athlètes russes défilaient avec leur mascotte Tchebourachka (un ourson, personnage d'un dessin animé russe) dans les bras :
"Les Russes qui défilent avec leur propre mascotte, un drôle d'animal à mi-chemin entre une souris et ... une souris ... on va dire que c'est une souris."
Mais qu'est-il arrivé à notre amiral Nelson ?
Un manque de préparation ? Un excès de confiance ? Le syndrome Brian Joubert ?
Ce pauvre Brian a été bien malmené dans de nombreux blogs ces derniers temps, et les malheureux arrivés ici après avoir tapé "Brian Joubert" dans Google n'ont pas dû être déçus du voyage.
Heureusement, notre meilleur patineur actuel (Ah bon ? On n'en a pas d'autres ?) peut compter sur le soutien de ses admirateurs, comme en témoigne ce commentaire laissé dans le blog de Jo (fautes d'orthographe d'origine) ...
"Larla a dit...
mé foutez lui la paix à Brian!!!vous lui arrivez même pas a la cheville alors fermez votre gueule!!"
... et sur les messages de réconfort d'un ancien grand espoir d'une autre discipline qui s'est également planté comme une grosse bouse en son temps.