28 juillet 2006

Vacances, j'oublie tout...

Il me reste juste à glisser le maillot de bain dans la valise, et en route pour les vacances. Une jolie petite semaine à l'hôtel Ma' & Pa' nous attend.

Rassurez-vous, je vous laisse en compagnie d'une nouvelle playlist estivale, cool, groovy, colorée, sexy, sans prise de tête.
Une playlist de vacances, parfaite pour prendre l'apéritif sur la terrasse du bungalow, pour rentrer tranquillement de la plage le coude sur la portière ou pour faire souffler un petit courant d'air frais dans vos bureaux surchauffés.

Ne soyez pas trop sages pendant mon absence, n'oubliez pas de m'envoyer votre contribution pour le festival de Virtual Punk et, si vous ne l'avez pas encore fait, laissez votre griffe sur le centième billet qui tient lieu de Livre d'Or.

A très plus !

26 juillet 2006

Punk it up !

Moi, quand je serai grand, j'apprendrai à jouer de la basse.
Avec mes copains du village, on montera un groupe de musique de sauvage qui s'appellera ...

THE SEVENTY-FOUR CANNIBAL COWS FROM HELL


... parce que ça le fait grave de mettre un nombre dans le nom du groupe (3, 9, 22, 41, 52, 88, 182, 242...) et parce que les vaches, c'est chez nous, c'est roots.
On choisira des noms de scène qui tuent (pour moi ce sera "Franz von Brenthonnen"), on fera des tournées mondiales dans Brenthonne du genre ...

Le 26 à Morzier
Le 29 à Puard
Le 02 Gros-Perrier (sold-out)
Le 03 à Dugny
Le 07 à Ganguilly
Le 09 à Vigny
Le 12 à Avully dans les jardins du château

... et peut-être même jusqu'à Lully ou Rézier si le Sou des écoles veut bien nous prêter sa sono.
Et on jouera du Punk épique, une sorte de fusion entre punk et musique classique qui sonnera à peu près comme cette "Symphonie punkoïde n°1" :



Ca déchire grave sa race, non ?

Si tu veux, on pourrait même organiser un festival en juillet, sous le chapiteau jaune et bleu, le samedi de la vogue, avec ton groupe, le mien et ceux des autres !
C'est facile, va sur Punk-O-matic (gros merci à 4815162342 pour avoir découvert cette merveille) et ose, compose, jusqu'à l'overdose, que tes oreilles explosent, puis fais en profiter toute la classe en m'envoyant tes morceaux !
Vas-y, débride ta créativité, laisse la sauvagerie qui t'habite remonter à la surface et réveille le keupon qui sommeille en toi ...

22 juillet 2006

Agenda culturel

Vous n'avez pas encore la chance d'être en vacances ?
Vous n'avez pas réussi à obtenir de précieux sésames pour "Les Vieilles Charrues" ou pour "Le Paléo" ?
Vos amis sont partis sous d'autres cieux et, malgré la canicule, la chaleur humaine vous manque ?

En un mot, vous ne savez pas quoi faire ce week-end ?

Heureusement, en cette fin de semaine, se tient dans mon village l'évènement socio-culturel le plus important de l'année :

LA VOGUE DE BRENTHONNE

Petite digression (1) :
Les mauvaises langues disent que c'est le seul et unique évènement socio-culturel de l'année à Brenthonne ... et elles n'ont pas tout à fait tort.

Petite digression (2) :
En réalité, le sommet de la vie villageoise à Brenthonne est le loto du Sou des écoles qui a lieu traditionnellement début décembre à la Salle des Fêtes de Fessy, le village d'à côté (sauf quand on oublie de la réserver, la salle).

Les réjouissances débutent dès ce soir avec le grand bal traditionnel sous le chapiteau jaune et bleu, entre le terrain de foot et l'école primaire.
Vous ne m'y trouverez pas cependant, mon nom sioux restant toujours "Danse avec les chaises" et il y a tout les ans de la viande saoule qui flanque un peu le bazar (échange de bourre-pifs avec les membres du Comité des Fêtes, intervention de la police ...).
Mais sinon, c'est plutôt sympa si on aime les valses et la musique de danse de jeunes.

Mais surtout, ne manquez pas la journée du dimanche.

Les plus matinaux et ceux qui ne seront pas allés au bal apprécieront la promenade en V.T.T. aux alentours du village. Vous aurez ainsi la chance d’admirer la cascade de Pisse-Vache et les multiples merveilles dont la nature a doté notre petit coin de Paradis.

Assoiffés par cette agréable randonnée, vous pourrez vous rafraîchir le gosier lors de l’apéritif-concert animé par la batterie-fanfare du village d’à côté (Bons-en-Chablais, de l’autre côté que Fessy, j’espère que vous arrivez à suivre).

L’après-midi pourra quant à elle être consacrée aux activités ludiques telles que la course de cochons, la dégustation de gaufres, le chinage au vide-greniers, les escales au bar et l’inévitable spécialité brenthonnoise que tout le Chablais nous envie : Le fabuleux «Lancé de chiotte».
Et si on se croise, je vous offre une bière au génépi.

Si vous n’êtes pas encore convaincus de la nécessité impérieuse d’assister à la Vogue de Brenthonne, prenez donc le temps de lire les compte-rendus des éditions 2002 et 2003 (le lien se trouve dans les Commentaires) rédigés de fort belle manière par Nico, du village d’à côté (de Fessy donc, pas de Bons-en-Chablais, j’espère que vous arrivez à suivre), qui résume parfaitement l’esprit de cette fête :

«Allez-y, c'est juste un endroit où les péquenots du coin boivent des canons mais c'est aussi l'endroit ou souffle l'âme du village, une fête comme Noël ou Nouvel An qui marque le défilement des années»

12 juillet 2006

Liberté, Egalité, Bal des pompiers

Souvenez-vous.
Il y a tout juste huit ans, jour pour jour, la France remportait une victoire historique. Une victoire sans bataille, une victoire sans morts ni blessés, une victoire sans haine ni violence.

Une victoire qui soudait le peuple dans un seul élan et une seule joie, un peuple qui prenait enfin conscience de ce qui le rassemblait et qui vibrait pour son pays, un pays fier de sa force, de ses couleurs et de sa diversité.

Une belle fête nationale en somme.


Enfin un Succès pour la France

Justement, parlons-en de notre fête nationale.
Alors que d'autres pays célèbrent leur création (Suisse), leur indépendance (Norvège, Suède, U.S.A.) ou leur réunification (Allemagne), la France fête l'attaque d'une prison. Surprenant, non ?

L'histoire officielle nous parle d'un magnifique soulèvement populaire spontané, d'une lutte héroïque et digne visant à délivrer de nombreux prisonniers politiques incarcérés dans des conditions inhumaines par un régime despotique.
On en pleurerait presque.

Cependant, une analyse un brin rigoureuse des faits (cf "Les beaux mensonges de l'Histoire" de Guy Breton) nous apprend ceci :
- Le "magnifique soulèvement populaire spontané" était en fait manipulé par des partisans du Duc d'Orléans, dans le but de renverser Louis XVI et d'installer leur maître sur le trône.
- La "lutte héroïque et digne" fut en réalité une plaisante excursion puisque la garnison d'Invalides qui défendait la place se rendit sans combattre, ou presque, ce qui n'empêcha pas une joyeuse boucherie et quelques assassinats de la part des émeutiers qui défilèrent ensuite en exhibant fièrement quelques têtes au bouts de leurs fourches.
- On libéra bien des prisonniers ce jour là : quatre faussaires, un libertin et deux fous. On découvrit bien des instruments de "torture" : une armure médiévale et un presse d'imprimerie. On constata les conditions de détention des malheureux enfermés : des cellules de 50 mètres carré dotées de meubles, d'une cheminée et d'un "room-service" efficace (jeux, animaux de compagnie, tabac, alcools, vêtements, mets raffinés)
- Quant au souverain despote, il avait envisagé de démolir la Bastille dès 1784 pour des raisons économiques !

Un mensonge grossier sur un événement peu glorieux devenu le symbole de notre Histoire nationale, voilà ce que nous allons célébrer dans deux jours.

D’un autre côté, histoire de voir le bon côté de la chose, si la Bastille n’avait pas été prise en ce jour de 1789, point de grasse matinée au matin du 14 juillet (bon, moi j’irai travailler mais je me rattraperai le 1er août), point de feux d’artifices et surtout, point de bal des pompiers aux six coins de l’hexagone !

Alors, pour célébrer ce jour de gloire dans la joie et l’allégresse, Brenthonne-les-Vaches est heureux de vous proposer une playlist spéciale «Bal du 14 juillet», pleine de musique de danse de jeunes et de lampions bleu-blanc-rouge.

Dansons la Carmagnole mes chers compatriotes !

(et les autres aussi)

09 juillet 2006




Rose et de Provence ou rouge et de Lille ?

Vous le savez tous, aujourd'hui se déroule un évènement de dimension planétaire qui passionne la France entière :




Bon, on y est allé faire un tour et,
franchement, c'était pas terrible.










Accessoirement, notons également qu'à l'initiative de la F.I.F.A. (Fédération Internationale de Football Amateur), l'équipe "Vétérans 2" du F.C. Clairefontaine défendra les couleurs de la France ce soir à 20h00 dans la capitale allemande lors d'une rencontre amicale qui l'opposera à l'équipe nationale transalpine de plongeon artistique, amicalement surnommée dans le milieu du spectacle : "Les bourreaux des tibias".

Si le spectacle promet d'être de petite qualité, l'occasion sera belle pour nos compatriotes d'entonner fièrement, la main sur le coeur, notre hymne national, "La Marseillaise", le symbole universel du peuple en mouvement, luttant contre l'oppression et le pouvoir totalitaire, triomphant pour la justice, l'égalité, la liberté.

Cependant, en y regardant de plus près, on découvre que Joseph Rouget de Lisle, l'auteur de ce merveilleux appel au combat, était un dramaturge raté, un piètre militaire, et qu'il avait réussi à tuer sa fiancée le jour de leurs fiançailles à l'aide d'un feu d'artifice qu'il avait lui-même tiré pour l'occasion.

Cocasses sont également les conditions dans lesquels le brave Joseph a écrit son "Chant de guerre pour l'armée du Rhin", titre original de l'oeuvre, en 1792.
En effet, piégé par un pari stupide à la suite d'une soirée passablement arrosée chez le maire de Strasbourg, il troussa les paroles de son chant en une nuit, en assemblant pêle-mêle le texte d’une affiche de recrutement militaire, un poème de Boileau et une vieille chanson protestante. La musique, quant à elle, fut composée par un autrichien qui plagia allègrement un oratorio flamand contant l’histoire d’un roi perse et d’une jeune fille juive.

Voilà une belle preuve en somme du génie français : un assemblage hétéroclite, bancal et cosmopolite, sous la houlette d’un pauvre hère plus tout à fait en pleine possession de ses facultés mentales, qui devint un succès mondial (toutes ressemblances avec une certaine équipe nationale de football conduite par un certain Raymond D. ne seraient pas forcément accidentelles).

Pour en savoir plus sur "La Marseillaise" et pour découvrir également que Guillaume Tell n’était pas suisse, que le bon roi Dagobert était plutôt un sale bonhomme, que l’an Mille n’a jamais fait peur à personne ou que Bonaparte n’a jamais dit "Du haut de ces pyramides …", je vous conseille cette saine lecture :

LES BEAUX MENSONGES DE L’HISTOIRE
De Guy Breton

Quant à la véritable histoire de la prise de la Bastille, je vous la conterai la semaine prochaine (parce que La Finale commence dans 25 minutes !).

06 juillet 2006

Canson, Kellogg's et Lustucru

Par la fée Bouclette, pour sa Maman


Par la Clownette, pour sa Maman


Par la fée Bouclette, pour son Papa


Par la Clownette, pour son Papa

05 juillet 2006

Attache-moi (3)

Quelques nouvelles jolies fleurs des champs dans mes patûrages préférés :

Avez-vous déjà rêvé de voir un éléphant, une baleine ou un phoque dans le métro ?
C’est aujourd’hui possible grâce à Animals on the Underground, une touche de poésie dans ce monde de brutes (bon, on essaiera quand même de vous vendre quelques petites choses mais ça vaut le coup d’œil).

Vous avez quatre yeux, deux mains droites, les réflexes d’un chat et le sang-froid d’un python.
Vous aimez le son obsédant et répétitif du djembé.
Vous aimez voir de pauvres petites créatures qui ne vous ont rien fait se tordre de douleur dans les flammes ou se faire écraser sous une poutrelle métallique.
Vous avez beaucoup de temps à perdre.
Vous aimez les jeux sans fin, impossibles à terminer et à gagner.
Si vous vous reconnaissez dans au moins cinq des ces affirmations, alors vous êtes fin prêts pour Monster Invasion.

Attention, «Woaouh», le blog à quatre mains de Chris et Roms n’est pas seulement libre et fou comme ils voudraient nous le faire croire.
Il est aussi plein de trouvailles rigolotes, de bonne musique, de mots d’enfants, de bon sens appliqué aux choses de la vie, de jolies photos et de ce petit je-ne-sais-quoi dans le style, une sorte de spontanéité travaillée qui donne furieusement envie de le lire, le relire et le relire encore.
Et il est aussi un brin coquin mais chuuuuuuuut…

Amis lecteurs, méfiance.
Quand un blog s’appelle «La boite à dormir» et qu’il nous pousse à voyager dans ses archives jusqu'à une heure fort avancée de la nuit (j’en ai fait l’expérience), on subodore la malice.
Mais quand son auteur s’auto-surnomme «La Greluche» alors qu’elle nous offre de jubilatoires billets fort bien troussés tour à tour drôles ou mélancoliques, que malgré son jeune âge elle vient de soutenir brillamment une thèse de criminologie shadok, qu’elle maîtrise admirablement l’art du jeu de mots capillotracté au point d’en devenir contagieuse (allez donc lire ici ou ) et qu’elle fait preuve d’une cinéphilie de haute volée et de bon aloi (Mélanie > Tu vas adorer !), là, ça sent franchement la supercherie.
De plus, elle est plutôt jolie, vue de dos.

On vous aura prévenu.